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Pourquoi ?

trail

Pourquoi je cours ? Pourquoi courrons-nous ? Pourquoi se fait-on violence ? Pourquoi se jeter à l’eau pour un triathlon qui durera, pour ma part, au moins 12 heures ? Pourquoi plonger dans l’eau froide d’une piscine pour aligner durant parfois 2 heures des longueurs et des longueurs ? Pourquoi continuer à courir autour de cette piste, aussi vite que l’on peut, jusqu’à la ligne, alors que les poumons et les muscles brûlent, que notre cœur tape si fort et si vite dans la cage thoracique, que nos appuis sont si lourds et notre technique si mauvaise ? Pourquoi se lever aux aurores pour monter sur un vélo, aligner les kilomètres dans le froid hivernal ? Pourquoi dépenser autant, d’argent, d’énergie, de temps pour un résultat qui semble si dérisoire ?

Beaucoup de monde autour de moi me demande pourquoi. Essayons d’éclaircir la question…

 

ASICS : Anima Sana In Corporo Sano

L’un des avantages à pratiquer tout ce sport c’est que ça maintient en forme. Ça semble une évidence mais pourtant, c’est le cas. C’est aussi pour cela que tant de monde en fait ou dit qu’il voudrait bien en faire. Les dames surtout, qui voient dans l’exercice la possibilité de garder ou de retrouver la ligne.

Et c’est vrai que je me sens en forme encore aujourd’hui à plus de 40 ans. Presque aussi en forme qu’auparavant. Voire plus… Je suis content également de faire toujours le même poids qu’à mes 20 ans, de garder la ligne.

Certains détracteurs diront que le trop est l’ennemi du bien. Que j’en fais trop. Que dans quelques années l’arthrose me punira. Sans doute. C’est vrai qu’il est reconnu que le sport est délétère à haute dose et que lorsqu’on s’aligne sur un ultra trail on franchit la limite du raisonnable. Oui. Mais est-ce pire de courir autour du Mont Blanc en deux jours, avec 5 kg sur le dos, en étant entraîné, ou de faire le même parcours en 10 jours, avec 15 kg de charge et pas d’entraînement préalable ? Est-ce pire de faire subir à nos articulations 30-40 km hebdomadaires de course à pied, ou de leur infliger 20 kg de surpoids ? Est-il préférable d’être alcoolo-tabagique plutôt qu’arthrosique ?

Pour autant, je ne pense pas que mes congénères et moi choisissions de faire du sport pour garder la forme. C’est quelque chose de plus profond. Ce serait tellement ennuyeux de n’avoir pour objectif que la balance et la volonté d’être « en forme ». Non, ce qui me pousse, ce qui nous pousse, c’est autre chose. Mais quoi ?

 

Il ne suffit pas de vivre, encore faut-il exister

Cette phrase, c’est un ami qui me l’a écrite, en réponse au compte rendu d’une compétition à laquelle j’avais participé. Elle dit tellement de ce qui nous anime. C’est la volonté de faire quelque chose de la chance que nous avons de vivre. De s’épanouir. Pour certains ce sera dans le travail, pour d’autre dans le milieu associatif, dans les arts, la culture, la cuisine, que sais-je encore ? Pour moi, c’est le sport.

Je suis un père et un mari comblé. Je fais un métier que j’ai choisi et qui me plaît mais, finalement, c’est la pratique du sport qui me permet de me réaliser.

 

Mais finalement, vous n’êtes pas ici pour savoir pourquoi je cours. Si ? En tout cas le but pour moi est plutôt de parler des courses, des entraînements, de ce que j’ai fait, de ce que je voudrais faire, de comment je le fais. Donc du quoi et du comment plutôt que du pourquoi. Alors avançons !

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